« La grande toi à l’écoute des petits bouts de toi. »
Il y a des peines qui submergent. Des tempêtes qui dévastent. La souffrance est alors si grande que peut surgir la sensation de ne pouvoir ni regarder, ni accueillir. Impuissance. Panique devant l’immensité de la souffrance. Ca coince, ça chahute, ça se brouille, ça s’effrite, se craquelle. Quand l’émotion envahit, quand l’avalanche engloutit, faire appel à sa plus grande sagesse. Se rappeler de se poser cette simple question :
Qui est englouti ? Qui est ce petit bout de toi qui perd pied ?
Si au moment du naufrage, tu as cet éclair de lucidité qui te permet de te poser cette question. Alors, respire. Respire encore et perçois la grande toi à l’écoute des petits bouts de toi. Oui, celle-là ! Celle-là qui à partir de son infini tendresse peut accueillir tout ce qui est souffrant en toi. Celle-là qui sait créer l’espace où tous les chagrins sont permis, où toutes les peines sont accueillies.
Chaque nouvelle traversée crée de nouveaux tracés. De nouveaux repères pour que peut être la prochaine traversée soit facilitée.
Rappelle toi, ce tout petit mouvement en toi. Qui est celle qui perçoit ? En toi, à partir de toi. Sois ton plus grand soutien.
Peinture : " les ténèbres salvatrices " par Nathalie Varlet
Merci à Nanna Michael et Sylvaine Thoron de m'accompagner sur la découverte de ces subtils mouvements de conscience entre les petits bouts de moi et la grande moi.
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